• Xynthia : trois ans plus tard, le risque est toujours là.

    Le 28 février 2010, la tempête Xynthia s’abattait sur la façade atlantique et rappelait cruellement que le littoral est un espace en transformation permanente, et que toute protection peut être trompeuse. Trois ans plus tard, la politique d’aménagement du littoral ne prend toujours pas suffisamment en compte les risques…

    Dans un communiqué commun, France Nature Environnement et ses associations affiliées, Vendée Nature Environnement et Coorlit 85, appellent au respect de quelques principes et notions de base...

     Chantier de démolition en "zone noire"

    Chantier de démolition en "zone noire".

     Construire des digues ne suffira pas à empêcher une nouvelle catastrophe

    La capacité des ouvrages de défense à assurer la protection des populations dans les zones à risque est surestimée. Les digues protègent tant qu’elles ne sont pas submergées et qu’elles tiennent debout…Dans le cas contraire, elles amplifient les effets de la catastrophe. En 2010, 90% des victimes de la catastrophe se trouvaient en contrebas d’une digue…

     Cessons d’urbaniser à outrance nos littoraux

    Il faut impérativement limiter la construction dans les zones à risque ! La généralisation des plans de prévention des risques littoraux (PPRL) est indispensable et urgente, non seulement sur les côtes affectées par Xynthia, mais aussi sur l’ensemble du littoral français. Nous demandons que tout permis de construire soit gelé tant que les plans de prévention ne seront pas entrés en vigueur dans les communes à risques.

     Il faut promouvoir une culture du risque

    Sur le littoral, les habitants n’ont pas toujours intégré dans leur quotidien les risques auxquels ils sont exposés. C'est pourquoi il faut mettre en place des actions continues de prévention et de sensibilisation des élus et des populations. Passons rapidement des plans théoriques de sauvegarde à des exercices pratiques grandeur nature. La promotion d'une culture du risque doit être développée.

     Le repli stratégique est inévitable dans certaines zones

    Sur la base des inventaires des zones à risques et en concertation avec les collectivités, les populations et les entreprises exposées, il faut définir une politique de repli stratégique.

     « Le scénario du pire est toujours envisageable et aucune digue ne sera assez haute pour assurer un risque zéro, rappelle Denez L’Hostis, responsable de la mission Mer et littoral de FNE. La France doit s’engager dans une politique qui combine intelligemment repli stratégique et consolidation des défenses. »

    « Un empoisonnement de rapaces sanctionné.Demandons une politique agricole plus verte et plus juste. »
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