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La sécheresse précoce oblige à de premières restrictions des usages de l’eau
Après un hiver pluvieux qui avait permis une bonne recharge des nappes, c’est pourtant avec un mois d’avance par rapport à 2020 que la préfecture de la Vendée vient de prendre de premières décisions limitant les prélèvements dans les eaux superficielles. Dans un contexte de sécheresse très précoce, les bassins concernés, particulièrement fragiles, souffrent en effet du fort déficit pluviométrique observé en mars-avril. L’évolution de cette situation sera à suivre de près dans les semaines à venir.
Source : http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/
« Alerte » pour le Marais breton
La partie vendéenne du Marais breton non réalimenté passe en « alerte ». À noter que ce bassin : celui du schéma d’aménagement et de gestion des eaux de la Baie de Bourgneuf et du Marais breton, est connu pour ses fortes variations de débits, très dépendants de la pluviométrie, notamment en raison de son contexte hydrologique particulier (petits fleuves côtiers, peu de ressources souterraines…) ; il est souvent l’un des premiers, avec Logne – Boulogne – Grand Lieu, à tomber sous les seuils de débits fixés par l’arrêté cadre sécheresse puis à passer rapidement en crise pendant la période d’étiage.
À noter aussi que ce bassin, partagé entre deux départements, fait l'objet de mesures de restriction qui ne sont pas identiques selon que l’on se situe en Vendée ou en Loire-Atlantique... Le mouvement d’harmonisation du dispositif entre les deux départements est donc à poursuivre !
« Vigilance « pour l’Autize, le Lay et la Vendée
D’autres bassins sont placés sous « vigilance », en raison du dépassement des seuils de débits : Autize superficiel, Vendée et Lay superficiel non réalimenté.
Le déclenchement du seuil d’alerte implique que tous les usages agricoles, publics et privés prélevant dans les eaux superficielles sont interdits de 8h à 20h. Pour les bassins placés en vigilance, l’auto-limitation est mise en place, avec des mesures de communication à destination des usagers pour encourager les comportements responsables.
La région comme le département ne sont pas épargnés par les risques de manque d’eau, qui vont s’accentuer avec le changement climatique. Plus que jamais, l’anticipation est nécessaire et FNE Vendée souligne la priorité à accorder aux économies d’eau et aux changements de pratiques.
Tags : eau, sécheresse, agriculture
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